Avec l'autorisation de son auteure, je partage avec vous ce message que m'a envoyé une lectrice. Ce message aborde quelque chose qui m'avait particulièrement marqué lorsque nous étions en PMA. A ce moment, ni mon épouse ni moi même n'avions de problème de santé. Jamais d'arrêt maladie, jamais malade, à part notre rhume annuel.
Du jour au lendemain, nous étions des abonnés des hôpitaux. Des malades en parfaite santé en quelque sorte. Je me rappelle plus particulièrement ce moment, où j'ai vu mon épouse après la première ponction, et après les suivantes : défaite, épuisée, avec des perfusions un peu partout. Et toujours ce regret, d'être la cause de tous ses problèmes, sans avoir de certitude que tout cela servira bien à quelque chose.
Je viens de finir votre livre. Je l'ai reçu hier matin et je l'ai littéralement dévoré. Nous sommes plongés dans votre histoire du début à la fin sans perdre une miette. Vous êtes vraiment très doué pour écrire. J ai beaucoup pleuré en le lisant avec des pauses parfois obligatoire tellement j'étais émue.
Avec mon conjoint, nous nous retrouvons dans une position similaire à la votre dans la mesure ou le "problème" vient de mon conjoint. Nous venons de terminer la phase d'examen.(...). Je me suis beaucoup reconnue sur la partie médicalisation des êtres sains dans votre livre. J'ai été en arrêt maladie toute la semaine pour récupérer de mon intervention. Et je n'ai pu m'empêcher de me dire qu'on m'a "rendue" malade pour me dire que je suis normale. Il s agissait de mon premier arrêt de travail de ma vie! Je ne suis jamais malade, ni grippe ni gastro et compagnie. Je préfère bien évidemment ce résultat mais psychologiquement c'est assez difficile à accepter. On a rendez-vous le 13 mai pour la suite des événements. Je suis contente d'avoir fini les examens et en même temps je me dis que ce n'est que le début.
Bien que chaque histoire individuelle soit différente, je recherchais des témoignages de personnes dans une situation proche de la notre et votre livre à vraiment été formidable pour moi. Sans dramatiser, je pense qu'il faut informer les gens sur la difficulté du parcours. J espère que nous aurons un parcours plus simple et ce sera peut être le cas. J'ai déjà demandé à mon conjoint de lire votre livre et je vais le passer à des proches pour qu'ils comprennent l'état psychologique dans lequel nous pouvons être. En effet, contrairement à vous, nous avons fait le choix d'en parler autour de nous.
Encore une fois, Merci beaucoup. J'auras peut-être être la chance de vous envoyer une photo de famille dans quelques mois.
1 commentaire:
que c'est bon de lire un homme, un papa parler de ce sujet, merci
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