Il y a des "journées" pour tout (source : site des journées mondiales) : la journée du Pied (18 mai), la journée mondiale sans pantalon (13 janvier), la journée du marin (22 mai), la journée internationale du câlin (21 janvier), la journée mondiale du Nutella (5 février), mais rien concernant l'infertilité.
Et puis, il y a quelques semaines, une des lectrices de ce blog et de la page Facebook PMA, Déborah Schouhmann-Antonio (thérapeute en périnatalité) m'envoyait des informations sur la toute première journée de l'infertilité, qui aura lieu le 23 mai prochain.
Déborah est à l'initiative de cette journée, et il se trouve que par l'effet du hasard, je lui avais déjà donné la parole il y a plusieurs mois de cela, dans les pages de mon blog. Elle nous parlait de son propre parcours de PMA, et de son nouveau métier pour accompagner les couples qui suivaient cette aventure. Lire l'article "un nouveau métier : coach en PMA".
Je me suis donc permis de reprendre mon clavier pour lui reposer quelques questions sur cet évènement, et elle a accepté de me répondre. Rendez-vous le 23 mai prochain (cliquez ici pour le programme des tables rondes) et un grand bravo à toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à cette initiative, qui repositionne les questions de l'infertilité et de la PMA sur leurs vraies bases.
Déborah, vous êtes à l'origine de cette initiative : comment vous est venue cette idée ?
J'ai connu moi même un long parcours en PMA. A la suite de cette étape de ma vie j'ai décidé de changer de vie, pour devenir Thérapeute en périnatalité. C'est de ma propre expérience comme patiente et thérapeute que j'ai eu l'envie de créer un espace où nous pourrions délivrer de l'information et réunir tous les acteurs travaillant sur le sujet de l'infertilité (praticiens et associations). Les patients avec qui je travaille ont besoin au-délà de l'accompagnement classique, d'avoir des informations pour mieux comprendre et prendre des décisions dans leurs parcours.
Pour la petite histoire j'ai un jour dans ma voiture entendu un journaliste parler de la journée de la courtoisie, je me suis dit qu'il y avait vraiment des journées pour tout et n'importe quoi... Enfin presque tout car en y réfléchissant j'ai réalisé qu'il n'y avait pas de journée pour l'infertilité. C'est comme cela que l'idée à germé dans mon esprit.
Comment s'est passé le montage de cette journée ? Qui vous a aidé ? Comment ça s'est passé ?
Avoir l'idée ne suffit pas. J'ai testé m'a proposition de journée auprès de médecins avec qui je travaille. Ils ont tout de suite trouvé que cette idée de journée avait du sens. J'ai également proposé cette journée à l'association Maia (association d'aide aux personnes infertiles) pour qui je suis bénévole. L'écho à également été très positif. Il m'a fallut "prendre mon bâton de pèlerin " pour convaincre d'autres praticiens de venir s'exprimé lors de cette rencontre. Maia, qui été alors en contact avec Famili pour organisé une collecte de dons au moment de Noël, leur à proposer de se joindre à nous, ce qu'ils ont fait avec une très belle énergie ! La suite un long travail pour constituer le programme, trouver les experts....etc Famili, permet à l’événement de prendre une autre dimension, en la rendant visible et médiatique.
Quel est le programme ?
C'est un programme très riche et complet ! 5 tables rondes vont se dérouler lors de cette journée. Nous avons essayé de balayer les grands sujets de l'infertilité. Pas facile d'être exhaustif ! Nous avons la chance d'avoir des experts médicaux du sujet comme le Professeur Fanchin de l'hôpital Antoine Beclère, le Professeur Olivennes, ou encore Professeur Wolf de Cochin. Mais aussi d'autres experts comme les sociologues Irène Thery et Dominuqe Melh, ou encore la psychanalyste Genviève Delaisi de Parseval.
J'espère que cette journée permettra de donner des réponses aux personnes concernées, mais aussi que cette rencontre lèvera un peu le voile sur la réalité de ces parcours. Lever les tabous et délier les langues... un bel objectif !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire