dimanche 8 septembre 2013

Expliquer la PMA aux enfants

Nos enfants, et en particulier notre fils, ont cette particularité qu’il existe un livre qui raconte comment ils sont venus au monde.  Mon livre « Père malgré tout » raconte notre aventure en 2006 pour avoir un enfant, à un moment où nous pensions que jusqu’à preuve du contraire, jamais nous de deviendrions parents.

Nous évoquons de temps en temps avec notre fils de 4 ans les difficultés que nous avons eu pour qu’il arrive à la maison, et notre joie de l’accueillir quand il a enfin daigné pointer le bout de son nez. Il aime bien cette histoire, sans entrer dans les détails qu’il ne comprendrait pas de toute façon.
Il y a quelques jours, il est arrivé un truc intéressant. Comme à son habitude, il est allé fureter dans notre étagère de livre, et il en a sorti mon livre « Père malgré tout », tout intrigué de voir sur la couverture sa propre photo de tout petit garçon.

- Mais papa, c’est ma photo ça !
- Ben oui !
- Je suis dans un livre alors ?
- Oui, tu en es même le héros !

Je lui ai alors raconté que c’était le livre qui racontait les trois années qui ont précédé sa naissance, mais il était plus épaté de voir sa photo sur un livre, que d’entendre mes explications. On a fait une photo pour l’évènement.

Nul doute que nous aurons à en reparler plus en détail. Pour cette raison, nous allons nous faire aider par quelques livres pour expliquer aux enfants de façon simple ce qu’est la PMA.

J’ai trouvé à cet effet cette page sur le net qui évoque le sujet et qui donne quelques livres.  Je sais aussi que « les maternelles » ont proposé plusieurs livres sur ce sujet, mais je ne les ai pas retrouvés.

Je pense cependant qu’il y a vraiment deux contextes très différents dans l’explication que l’on donne aux enfants, selon que la PMA s’est faite avec ou sans recours à des dons extérieurs. Dans notre cas, nos enfants sont bien issus de notre patrimoine génétique, à mon épouse et à moi-même : l’angle d’approche pour expliquer aux enfants est donc simple. Il n'y a ici que du positif à raconter : il ne peut que se sentir désiré, ce qui est une chance que tous les enfants n'ont pas.

Par contre, si un don à des gamètes, sperme ou mêmes embryons a été nécessaire, j’imagine que l’approche est bien différente et plus délicate, car on touche à l’identité de l’enfant. Je pense que dans ce cas, une assistance d’associations ou de professionnels est la bienvenue pour expliquer la situation.

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